Je lis... et je partage...

“Le coeur de l’homme est son paradis ou son enfer.”
Jean-Jacques Rousseau

[i]Une vieille dame s’arrête un soir dans un restaurant d’autoroute.
Elle va au self et prend une soupe chaude, puis va s’asseoir toute seule à une table.
Elle se rend compte qu’elle a oublié de prendre du sel.
Elle se lève, erre un peu dans le restaurant avant d’en trouver, et retourne à sa table.
Mais en revenant, elle y trouve un noir assis, qui plonge sa cuillère dans le bol de soupe et la mange lentement.
"Oh! Il a du culot ce noir! pense la brave dame. Je lui apprendrais bien les bonnes
manières "
Mais elle s’assied sur le côté de la table, et charitablement le laisse manger un peu de sa soupe. Tirant un peu le bol à elle, elle plonge sa cuillère elle aussi,cherchant à
partager au moins cette soupe avec lui.
Le noir retire doucement le bol vers lui, et continue de manger.
La dame se remet à le tirer légèrement vers elle, pour pouvoir y avoir accès. Et ils
finissent la soupe ainsi.
Alors le noir se lève, lui fait signe de patienter, et revient avec une portion de frites énorme, qu’il partage avec elle, comme la soupe.
Enfin ils se saluent, et la dame part aux toilettes. Mais quand elle revient, elle veut
prendre son sac pour partir, et découvre qu’il n’est plus au pied de sa chaise.
“Ah! J’aurais bien dû me méfier de ce noir!”.
Elle hurle dans tout le restaurant, criant au voleur, jusqu’à ce que finalement on
retrouve son sac, posé au pied d’une table où repose un bol de soupe refroidie…
SON bol auquel personne n’a touché.

C’était elle qui s’était trompée de table et avait partagé le repas de l’homme!
[/i]

J’ai lu récemment une histoire pareille, mais en arabe. Ca fait le tour des forums arabes, donc je vous la passe avec la morale de l’histoire. :wink:
[right][large]??? ??? ?? ???

?? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ???. ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ???.
??? ??? ?? ??? ?? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ???. ??? ?? ??? ?? ??? ???, ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ?? ??? ???. ??? ??? ??? ??? ?? ??? ?? ??? ???: “?? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ???”. ??? ?? ?? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ???.
??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ???, ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ???. ??? ??? ??? ??? ??? ??? “??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ???”. ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ???. ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ???, ??? ??? ???..
??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ???, ??? ??? " ??? ??? ??? ??? ???
??? ??? ??? ??? ??? ??? ??". ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ???, ??? ???, ??? ???.

?? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ???,
??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ??? … ??? ??? ??? ??? ??? ??? ???
??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ??? ???. ??? ?? ??? ??? ??? ??? ??? ??? ?? ???
??? ??? …

??? ??? ??? ??? ??? ???
??? ?? ??? ??? ??? ???.[/large][/right]

“Si l’on n’imprimait que l’utile, il y aurait 100 fois moins de livres.”
Voltaire

[i] Gygès est un jeune passeur. Un jour, sans le savoir, il embarque sur son frêle bateau un célèbre rhéteur nommé Archiloos.
En cours de route, ce dernier lui demande :

  • Connais-tu la science du langage, l’art de persuader ?
  • Non, pas du tout. répond Gygès
  • Eh bien, permets-moi de te dire, jeune inculte, que tu as perdu la moitié de ta vie ! réplique le savant, en jetant sa tunique sur ses épaules en un geste de profond dédain.
    La traversée devait durer une demi-journée. Mais au bout de 2 heures, les nuages noirs s’amoncèlent et le vent se met à souffler. Entre 2 grandes vagues, juste avant de sombrer, le jeune Gygès demande à son passager :
  • Savez-vous nager ?
  • Non, par Zeus ! répond le rhéteur terrifié
  • Eh bien, permettez-moi de vous dire que vous avez perdu toute votre vie !
    Il dit et plonge dans l’onde glacée.[/i]

" A quoi sert une connaissance si on ne peut l’appliquer à la réalité ?
En fait, aucun savoir n’est complètement vain, même la science du langage dont parle Archiloos. Car dans certaines circonstances, il peut être important de savoir persuader son auditeur.
Aucune connaissance n’est moins bonne qu’une autre. C’est le contexte qui lui
fait prendre tout son sens.
Ne négligez pas ce qui peut vous être simplement utile. Qui sait, cela vous sauvera peut être la vie…"

“Le bonheur est une denrée merveilleuse: plus on en
donne, plus on en a”

Mme Necker

" Les hommes marchent en file indienne à la surface de la terre
Chacun porte un sac à l’avant, un autre à l’arrière.
Dans le premier, nous plaçons nos qualités,
Dans le second, nos défauts… à chacun ses critères.
Durant cette longue marche qu’on appelle la vie,
Nous gardons les yeux fixés sur notre sac avant,
Pas encore arrivés mais déjà sûr d’avoir réussi.
Dans notre dos pourtant, le poids de nos vices pend lamentablement.
Nous feignons de l’ignorer, car nous sommes trop occupés,
A reprocher à notre prochain les défauts qui sont les siens
Nous nous jugeons meilleurs que lui et cependant,
Celui qui marche derrière nous en pense autant…"
C-p