bonjour
je veux vous soumettre un problème général que nous ne pourrons pas solutionner nous-mêmes mais auquel nous pouvons réfléchir
cela n’a rien à voir avec la langue, mais avec le bon entendement universel.
les européens et nord-américains ont mis en place au siècle dernier surtout une société de profit, de militarisation, et d’automatisation et éveillé des besoins qui n’existaient pas avant: il y a 100 ans, l’aviation venait juste de naître, la climatisation était inconnue. ils y a 150 ans, le mot téléphonie venait de naître, etc.
et il semble que ce monde ait été accepté comme une nouvelle religion nonobstant les règles que les vraies religions ont tendance à favoriser, voir imposer.
puis comme dans un rêve, dans certains pays, on ressent quelque chose comme un réveil, perçu d’ailleurs de manière variable selon les individus, leur éducation et leur parcours.
fin de l’industrialisation?
comme bailleur d’emplois, oui!
a/ alors comment générer des emplois ou comment donner aux gens de quoi vivre?
b/ doit-on distribuer les ressources de l’humanité et selon quels principe?
c/ ou ne doit-on pas donner aux gens de quoi vivre?
d/ mais peut-on donner à tous les gens de quoi vivre?
e/ est-ce moral de donner aux gens de quoi vivre sans recevoir en retour quelque chose?
f/ et ça mène alors à quoi?
pour les gens qui comme moi vivent en Europe, entre les 2 seuls candidats restant à élire comme président de la quatrième ou cinquième grande puissance économique mondiale depuis pas mal d’années qu’ils promettent le plein emploi (M. Sarko d’ici la fin de son mandat) cela me semble tout aussi sérieux que si le nouveau pape avait promis de réinstaurer la chasteté réelle sous son règne!
g/ du délire ou du mensonge éhonté?
en un siècle nous avons changé on ne peut plus totalement nos pratiques et nos idéaux de consommation. il y a un siècle et demi, les gens étaient fiers de se contenter de peu (même si simultanément ils pouvaient être très dispendieux). pourtant, très tôt, les problèmes furent reconnus. par exemple les militaires ou les gens du nucléaire savent depuis longtemps que tout équipement a un “coût global”, c’est à dire que ces produits orduriers que l’on fabrique pour tuer les autres coûtent encore très cher après ne pas avoir été utilisés pour les faire disparaître, pour les rendre inoffensifs (comme non utilisés, c’est pire: ils sont toujours chez le “bénéficiaire” de leur fabrication et menacent alors son avenir ou sa santé à lui - la meilleure des armes est celle qui est utilisée: les séquelles sont alors essentiellement chez l’ennemi! cette réalité, à elle seule, explique déjà de nombreuses tendances à la guerre!).
h/ ce “coût global” ne devrait-il pas être un précepte vraiment universel?
mieux.
depuis plusieurs dizaines d’années, tous nos responsables ont été alarmés par les scientifiques d’une dégradation irréversible de notre environnement. les leitmotives sont polution, surpopulation, et élévation de la température globale par effet de serre.
en tire-t-on les conséquences voulues
i/ quand à la polution?
j/ quand à la surpopulation?
k/ quand à l’effet de serre (ce n’est pas exactement le même problème que la polution ou plutôt un particularisme d’impact phénoménal différent du problème de polution)?
comment faire évoluer le monde?